le ptit journaliste

Parce que cet Olympico peut encore donner un bon match : les lyonnais forts de leur victoire face au Dinamo Zagreb en Ligue des Champions doivent se reprendre en championnat après deux défaites face à Dijon et surtout face à Bordeaux au parc OL. Les marseillais ont perdu face à Nice la semaine passée en montrant de belles capacités offensives. Le spectacle pourrait être au rendez-vous de par la fébrilité défensive des deux formations ainsi que leurs qualités offensives malgré l’hécatombe lyonnaise dans ce secteur (Lacazette et Fékir blessés).

Parce que les « traitres » sont de plus en plus nombreux. A l’instar de Valbuena l’année dernière, certains olympiens comme Morel ou N’koulou sont passés dans les rang lyonnais. D’autres comme Bedimo, N’jie ou encore Gomis ont descendu le Rhône pour rejoindre le club phocéen. Reste à voir l’accueil des supporters face à ces nombreuses défections (on se souvient de l‘effigie de Valbuena pendue par les supporters marseillais l’année précédente.

Parce que Bafétimbi Gomis sera de nouveau présent lors d’un Olympico : l’ancien buteur lyonnais, qui a été intronisé capitaine par Franck Passi, reste le meilleur buteur en activité en Ligue 1. De plus, il reste le symbole de la dernière humiliation marseillaise (4-1 pour Lyon’ triplé de Gomis) dont certains marseillais doivent encore se souvenir. La « panthère » pourrait entrer dans le club privé des joueurs ayant marqué des buts dans les deux camps d’une grande rivalité.

La France gagne mais ne rassure pas. L'équipe de France s'est imposée sur le score plutôt flatteur de 2-0. Score flatteur car les français ne se sont montré dangeureux qu'après l'heure de jeu et une tête de Giroud sur le poteau après avoir concédé une occasion arrétée par ... le poteau de Lloris. Bref une partout et cela suffit jusqu'à la 90e minute et la tête décroisée de Griezmann qui finit au fond des filets avant que Payet donne un peu plus d'ampleur au score sur le dernier contre français à la 95e minute. Le principal point noir de ce match a été la pauvreté offensive des français dont on attend plus de sérénité en attaque. A contrario la défense et notamment Adil Rami qui montré qu'il avait pris ses marques. Le Sévillan est bien là et en forme contrairement à Evra en méforme depuis le début du tournoi. En conclusion, les français doivent prendre leurs marques offensivement et confirmer défensivement car il n'y aura pas forcément un héros à chaque fin de match.

L’équipe de France s’est imposée face à la Roumanie pour le match d’ouverture de l’Euro. Après une première période ponctuée de deux occasions (une de chaque côté), les deux équipes rentraient au vestiaire sur un score nul et vierge grâce notamment à une parade sur sa ligne d’Hugo Lloris et une tête de Griezmann sur le poteau. La deuxième mi-temps fut clairement meilleure au niveau du spectacle. Les francais ont rapidement ouvert le score grâce à une tête de Giroud bien aidé par une sortie approximative du gardien roumain sur un centre de Payet. La Roumanie a ensuite égalisé sur un pénalty assez litigieux avant que Payet délivre le stade de France d’une frappe somptueuse dans la lucarne.

Les prestations de certains joueurs ont été clairement en dessous des attentes notamment pour Pogba et Evra, Griezmann dans une moindre mesure. D’autres ont rassurés comme Matuidi qui a compensé l’absence de défense d’Evra ou N’Golo Kanté qui n’a pas tremblé malgré son repositionnement en sentinelle mais encore la charnière centrale notamment Rami et surtout Payet auteur d’une passe décisive et d’un but. La France était dans l’ensemble un niveau en dessous des attentes et n’a pas vraiment affirmé qu’elle pouvait prétendre à la victoire finale.

Oui elle le peut mais elle n’est pas la seule : il y a d’autres grandes équipes en Europe comme entre autres l’Allemagne (championne du monde en titre) et l’Espagne (championne en titre) pour ne citer que celles-ci. Les français auront cependant l’avantage de jouer à domicile et sont par conséquent favoris ce qui ne veut pas dire vainqueur comme les brésiliens l’ont appris à leurs dépends (Coupe du monde au Brésil remportée par l’Allemagne qui a inscrit 7 buts au brésil en demi-finale). Si les lois des séries sont prises en comptes la France sera d’autant plus liée au dénouement mais avant tout quelques dates : 1984 première victoire finale de l’Euro pour la France (avec notamment Platini en n°10) ensuite 2000 récidive (avec Zidane en n°10) pourquoi pas 2016 (avec Gignac en n°10 ?!) ? pourquoi pas un sacre tous les 16 ans ? En outre, sur les deux dernières compétitions internationales, la France fut éliminée par les futurs vainqueurs cités précédemment. D’après ces séries, l’équipe de France devrait l’emporter ou être éliminée par le vainqueur.

L’équipe de France reste sur deux succès plutôt positifs en matchs amicaux (3-2 contre les Pays-Bas et 4-2 contre la Russie) et peut continuer cette série si elle s’impose face au Cameroun ce soir. Les français aborderont ce match en étant clairement favoris et devraient logiquement s’imposer. Pour ce qui est du résultat en revanche, on peut s’attendre à tout sauf à un score vierge. En effet, l’équipe de France à démontré sur ses derniers matchs sa qualité offensive (7 buts en 2 matchs) autant que sa fébrilité défensive (4 buts encaissés en seulement 2 rencontres) à laquelle il faut ajouter les forfaits de Varane et de Mathieu ainsi que l’absence de Sacko. De plus les camerounais n’ont pas une défense très réputée et possèdent de surcroit une attaque plutôt dangereuse avec notamment Clinton Njie l’ancien lyonnais.

Les Français ont dominé leurs homologues anglais au Stade de France samedi et pourtant ils se sont inclinés (21-31). Les anglais doivent leur victoire à leur opportunisme (surtout à la vista de Danny Care pour le premier essai et à celle de Ben Yougs sur le troisième) mais surtout à Nigel Owens qui leur accorde un essai invalidable pour cause de passage à vide, d'écran ou encore d'antijeu de Mako Vunipola (appelez cela comme vous voulez, ces trois possibilités sont parfaitement illustrées). Mr Owens a aussi désavantagé la mélée française dès qu'elle a pris l'ascendant sur la mélée anglaise qui semble, se voyant dominée, avoir refusé le combat, ce qui a entrainé, on ne sait comment, la pénalisation des FRANÇAIS (cherchez le problème).  De plus, les anglais se sont évertués à pourrir tous les ballons d'attaques de l'équipe de France.

Les satisfactions maintenant : comme d'habitude le jeu et l'envie ont été mis à l'honneur. Speeding semble avoir laissé derrière lui son manque de punch de la coupe du monde. Vakatawa régale quand il ne cherche pas à jouer seul (on peut le créditer de nombreuse percées ainsi que de sa défence pas très académique mais efficace), Machenaud a réalisé le premier perfect au pied depuis quelques temps en équipe de France et enfin le mélée dominatrice surtout après l'apport de Xavier Chiocci.

Certes, cette équipe de France ne gagne pas mais elle régale et mérite de gagner. Petit résumé du premier tournoi de Novès qui finit donc 5e sur 6 :

• France-Italie : courte victoire arrachée dans les règles de l'art (23-21).
• France-Irlande : domination sur l'ensemble du match, aucun essai encaissé, courte mais belle victoire (10-9).
• France-Galles : première défaite contre la meilleure équipe d'europe (pour moi) malgré le laxisme arbitral en fin de match à l'encontre des gallois une défaite logique mais de bonne augure(19-10).
• France-Ecosse : une défaite surprise que les écossais doivent plus à l'arbitrage qu'à eux-même, peut-être une confiance engrangée trop importante. En bref, un retour à la réalité qui provoque le réveil(29-18).
• France-Angleterre : le vol de l'arbitre et la vista des deux demis de mélée anglais ont achevés le XV de France clairement dominatrice(21-31).

L'éequipe de France s'est inclinée pour la première fois depuis 2006 face à l'Ecosse. Une défaite pas tellement méritée car les écossais n'ont dominé qu'au niveau de la possession du ballon ainsi qu'au niveau du réalisme. En effet, les français ont clairement dominé les phases de rucks et de mélée (surtout en deuxième mi-temps) mais ont été largement défavorisés par l'arbitrage. Parlons en de l'arbitrage !! En deuxième mi-temps les piliers ecossais ont souffert 3 mélées sur 4 et malgré cela, ils parvenaient à inverser la tendance, ce que monsieur l'arbitre s'empressait de récompenser. En outre, sur l'ultime essai écossais (qui ne souffre d'aucune contestation à la conclusion) aurait pu, voire du, être refusé pour plusieurs raisons qui sont : deux "grattages" français parfaitement réguliers entraînant donc deux ballons conservés au sol qui n'ont pas été sifflés par l'arbitre qui s'est même permis le luxe de donner l'avantage aux ecossais au lieu de les pénaliser mais aussi un déblayage par le côté sur le premier contest de Fickou bien evidemment oublié malgré le fait que ce soit une faute flagrante. On peut aussi parler de l'ultime maul français écroulé la première fois puis, sur la deuxième tentative, un écossais est entré "par la porte" mais du mauvais côté. Hormis cela, on ne peut reprocher à Mr Jackson que son laxisme sur les phases de rucks. 

Passons aux satisfactions plutôt nombreuses comme d'habitude : l'envie, le beau jeu et le jeu sont très clairement suprérieurs à ce qui était proposé sous l'aire précédente. Maxime Machenaud a régalé pour sa première titularisation de l'année pour le XV de France. Trinh-duc a lui, malgré ses échecs au pied, bien repris le rythme pour sa titularisation. Fickou semble s'imposer au centre en équipe de France ... Bref, les français sont clairement " revenus " au niveau du rugby international notamment sur le jeu et l'envie de jeu portés disparus lors des années précédentes.

Pour son troisième match du tournoi, l'équipe de France s'est inclinée à Cardiff face au Pays de Galles (19-10). Les français ont pourtant livré un beau match offensivement mais cet engagement leur a coûté de nombreuses munitions voire le match. Le premier essai gallois inscrit par George North en contre montre que les français se sont trop livrés. Sur cet essai " casquette ", les français ont montré leurs faiblesses sur le repositionnement défensif en cas de perte de balle. L'autre point noir côté français est, depuis le début du tournoi, le jeu aérien notamment sur les duels en l'air. On peut aussi pointer du doigt le manque d'organisation autour des ballons lents : les Bleus sont souvent esseulés lors de leurs duels et concèdent donc de nombreux turnovers. Vakatawa, entre autres, vient trop souvent jouer dans ce petit périmètre sans pour autant apporter un plus et le manque de réalisme à la conclusion de belles actions. Le niveau de jeu est cepandant très satisfaisant tout autant que l'envie dégagée par les joueurs menés par un Guilhem Guirado qui fait taire les opinions en défaveur de son capitanat. En somme le bilan des trois premiers matchs sous l'ère Novès est très satisfaisant car on a retrouvé une équipe de France joueuse ce qui n'était pas arrivé souvent au cours des quatre dernières années.

France - Pays de Galles : le test décisif

Si le match opposant le XV de France aux redoutables gallois a perdu un peu de sa saveur au cours des derniers tournois, celui de ce soir sera le test de confirmation pour les Bleus de Novès. En souffrance face à l'Italie puis dominateurs face aux irlandais, les français semblent être de plus en plus confiants. Cepandant, les gallois ont montré face à l'Irlande et face à l'Ecosse qu'ils avaient encore du jus. De plus, le retour de Dan Biggar (sorti prématurément pour blessure contre les écossais) pourrait être une épine dans le pied des Bleus. En outre, on peut noter le retour de certains joueurs dans l'effectif tricolore notamment celui de François Trinh-Duc écarté de la sélection nationale sous l'ère Saint-André ainsi que le retour titulaire de Maxime Machenaud qui pousse Sébastien Bézy sur le banc mais encore la première sélection et titularisation de Djibril Camara et le retour d'Antoine Burban à la place de Yacouba Camara. Une victoire face aux gallois serait donc la confirmation du retour du XV de France parmi les prétendants au titre voire au grand chelem. Réponse ce soir à Cardiff. 

Le LCB s’est imposé dans la difficulté face à Marmande lors du match de balandrade de ce week-end. C’est sans briller que Lormont a arraché la victoire sur ses terres. Il faut dire que les marmandais ont proposé un énorme défi physique qui a fini par leur coûter cher par manque d’endurance. On ne peut pas dire que Lormont a démérité car il a fallu beaucoup de courage pour enfin marquer l’essai en coin à deux minutes de la fin et encore plus pour passer la transformation de la victoire très difficile à réaliser.   

En première mi-temps, les opportunistes marmandais inscrivaient deux essais profitant des erreurs de défense des lormontais et menaient donc 12 à 6 à la pause malgré l’infériorité numérique de Lormont en fin de mi-temps.

En deuxième période, l’orgueil lormontais s’est réveillé et, malgré un second carton jaune, le réalisme est arrivé en renfort. Suite à une action d’envergure durant près de cinq minutes, ponctuée de gestes techniques de grande classe comme une chistera double sautée à l’entrée des 22 mètres, les lormontais passaient enfin la ligne et prenaient l’avantage grâce à une magistrale transformation.